Benvindo ao Prato de Cerejas

Elle nageait nue dans la piscine gelée, au dessus de la lune, au dessous des poissons, entre le néant. Le tout et le présent, une fin en soi même. Une douleur dans le sein en fleur. Un chagrin. D'amour. Un amour quasi parfait. Plus que parfait. Un passé. Un présent en transe. Un être qui nage, devient sirène. Charme les mers et les navigateurs. Décoiffe la coiffeuse de la sainte. Une transition. La dernière minute du passé, plus que le présent. L’orgasme. Le vomi de la fleur de sel. Le cobra qui s'enroule qui rit et montre les dents aux voyageurs. Aux chiens errants. Un nocturne presque de Chopin. Un bref la. Un rut. Un doux baiser--brulant-- sur le front de la mère morte. Du revers flétri du paletot, tombe la fleur blanche. L'ombre étroite du père. La tête de la fille ne se loge plus dans son embrasse. Une douleur. Août. Un présage. Les bras du mort n'enlacent plus la taille fine. Presqu'une cloche. Une guitare. Parfaite. Les cloches du vent s'

( Eu e Regina, a pianista, num sarau de poesias no Reveillon, na Pousada De Camburi. Presente antecipado de aniversário!!!!!!!!!!!!) Vou à praia, mas sempre esqueço o chapéu. Enquanto caminho, fotografo folhas secas, meus passos na areia, troncos apodrecidos, trazidos pelas ondas. Mar. Montanhas. Pedras. Céu. O homem do violoncelo não veio ontem à noite. Parece que se perdeu em devaneios, com a bailarina dos sete véus. Reunidos em volta da fogueira, cantamos e dançamos. Chamamos chuva. Olho-me no espelho e arrumo a flor que brota entre os meus cabelos. De manhã, ela já é uma trepadeira e cresce pelos meus muros interiores. Eu sempre esqueço o chapéu. Espio pelo buraco da fechadura e descubro a enxadrista trancafiada lá dentro, no alto da torre, Enquanto o bispo foge com a rainha montado no cavalo branco. O rei está nu e se ajoelha diante do peão. Emudecidos. Um diante do outro. O guerreiro entrega-se ao destino do arco. Cabeças rolam pelo tabuleiro. Sob uma fra